Inventaire à la Prévert

Inventaire à la Prévert d'objets artistiques polymorphes qui ont plus de liens entre eux qu'il n'y paraît ...


Deux yeux
Homo post-sapiens (2015)
Marielle GUILLE
Tableau acrylique sur toile (format largeur 1 m sur hauteur 2 m)

(Cette photo ne reproduit qu'une fraction de l'oeuvre)



« Homo post-sapiens » propose une vision entre futur et vision ethnographique d’un être nature qui aurait retrouvé la mémoire de ses origines universelles, un être capable d’exister debout en tant qu’individu, en tant qu’être vivant interdépendant, en tant qu’humain, responsable de son devenir individuel et collectif, assumant son pouvoir de transformation du monde. 
En rapprochant terme propre à la biologie de l’évolution et terme utilisé dans le champ artistique, il s’agit bien de questionner le rôle de l’art et de la culture dans l’évolution de l’Homme. Il s’agit de rappeler que « l’Homme  a peu à peu, grâce à la connaissance, gagné sa liberté, sa responsabilité, sa dignité. »***

*** Citation de Yves Coppens, Pré-textes, l’Homme préhistorique en morceaux, collection essais, Odile Jacob Poche, 2014
 


Une femme qui danse
Force majeure (2015)
Marielle GUILLE
Vidéo,1'

Cette femme qui danse et la dualité de "force majeure".

« Force majeure » fait écho au nom donné à l’évènement culturel Riga, Capitale Européenne de la Culture en 2014 en Lettonie mettant en avant le festival annuel d’art contemporain « Survival kit ». Ce festival est né en 2009, suite à la crise économique mondiale qui a contraint la population lettone à trouver de nouvelles stratégies de survie et encourager les artistes à des explorations associant questions artistiques, sociales, politiques et économiques.


Une énergie
Chimie originelle (2014)
Marielle GUILLE
Série d'aquarelles avec encre et pigments, format 20x30 cm



Bouillonnement créatif, l'artiste, la vie, l'univers.


Un arbre coupé en deux 
Reconstitution magnifique (2014)
Marielle GUILLE & Marie BUARD
Installation vidéo et sonore pour un (H)être coupé en deux, 18'57


Un arbre coupé en deux... verticalement... Entre ces deux parties, un espace, une épaisseur vivante, un temps différent, ralenti, irrégulier, qui s'accélère avec la vie. Le son renvoie à l'intérieur de soi. Les sons de l'environnement parviennent parfois à percer, rappelant l'existence du monde. Et puis ... un jour.
Retour de la vie au printemps, mémoire de la vie utérine, résilience, être-nature, eau vive, vent, cycle des saisons, cycle du changement, mouvement, vie, les évocations et analogies font disparaitre toute séparation entre l'homme et son environnement.
 
Un morceau de ciel
Le  voyage dans le ciel (2013)
Installation vidéo et sonore en dyptique, 8'

Entrez et vous partirez pour un voyage entre réalité et fiction, un récit autobiographique et fantastique à caractère initiatique, questionnant la perception de la destruction des écosystèmes naturels, la mise à distance de la nature et les conditions de rétablissement d'un lien vivant.



La scène est une place
Podgorica, Old Airport 5ème étage (2013) 
6 Photographies imprimées sur dibond 50X37 cm ou images projetées en boucle

Des blocs de béton posés sur la mémoire des bombardements de l’OTAN. Frigo, télé, climatisation, confort et modernité. Sol lisse. A l’instar des zones désertiques du cinéma de Michelangelo Antonioni, les photos rappellent la condition humaine et la solitude existentielle qu’à expérimenter l’homme des sociétés contemporaines.

Dans un pays qui a eu le courage de désirer l’indépendance et choisi l’euro comme monnaie, comment ne pas remplacer une dictature par une autre ? Europe fantasmée, peur du chômage et capitalisme permettront-ils à ce pays de faire des choix spécifiques ? Quel devenir collectif pour quelle expression des aspirations individuelles ?

Dans le processus de changement que vit actuellement le Montenegro, il paraît essentiel de prendre conscience des valeurs, de préparer un terrain qui sera fertile pour l’avenir, de cultiver les rêves, de se recentrer pour prendre conscience de l'histoire, d’exprimer les conceptions individuelles et collectives, de permettre aux personnes et à la société de s’interroger sur leur projet de vie, le projet de société, les valeurs, d’évaluer ses capacités à construire ce projet au regard de l’expérience individuelle et collective, tout en étant attentif aux possibles et aux choix qu’ils sous-tendent.
 
Un meuble curieux dans lequel on ne peut rien ranger
Le cerveau de l'artiste en cabinet de curiosité (2013-2014) 
Oeuvre composite lumineuse et sonore

La création est une invitation à la découverte de la pensée, à la découverte de son fonctionnement, à la reconnaissance de la diversité et de l’unicité des constructions mentales qui font, en plus de la génétique, la diversité et l’unicité des êtres humains, la richesse de nos sociétés.


Cette problématique est au cœur de mon questionnement actuel et de mes recherches. Cette découverte, éclairée par le paradigme de la complexité, alimente une vision profondément humaniste du monde.

Métaphore de la pensée, l'oeuvre interroge le lien qui l'unit à l'univers. 

Des morceaux de verre
Echo resilience (2013)
Marielle GUILLE & Vincent CHERIB

« Il est nécessaire de savoir jusqu’où on peut aller trop loin » Jean COCTEAU


Les visages sortent de l’obscurité, du noir intense et profond. Des visages nus. Essentiels. Fixés pour longtemps dans l’éphémère du temps qui passe. Dégagent de la lumière. Vivantes. Les fragments de verre ne tiennent qu'à un fil et éclatent de vie.

Les portraits sont le fruit de rencontres particulières que j'ai pu faire, des moments privilégiés, partagés, intimes, propices à saisir l’être, et à le révéler, sans en trahir le mystère. L’obscurité enveloppe et la lumière accompagne, discrète, délicate. En apportant un post-traitement à ses clichés initiaux, Vincent CHERIB change la focalisation et déplace ainsi le regard et l'imaginaire. La transformation qu'il opère propose un changement total d'univers. Les éclats de verre retravaillés existent pour eux-mêmes.

Une devinette
Tension en suspension
Série d'acrylique sur toile et bois à 3 dimensions.


Ces tableaux offrent avec humour et tendresse une double vision : la confrontation d’une apparence et de la pensée réelle au même instant. 


Envie de liberté, désir, rêve ou fantasme, les héros des secrètes habitent momentanément une zone décalée de l’espace-temps dans lequel ils se trouvent physiquement. 

Visualisation, anticipation, révélation ou décision avant l’action, que va produire cette tension ? 




Des images magiques
Metamorphose ou Poetic Disconnection
Conception : Marielle GUILLE


Mises en scène photographiques du "Lit à rêver les yeux ouverts" comme espace-temps plastique, poétique et libératoire.
Les mises en situations, dans ces espaces frontières, questionnent l'identité dans une société en mutation.




Un puzzle facile à faire
9 puissance 9 variations en 9 fenêtre
Un tableau poétique et composite à composition et à perception variables.

Une des variations


Un tas, des tas de ...
Waste revolution : entrée en matière
Conception: Marielle GUILLE
Clichés : Marielle GUILLE et Stéphane CHAPON

Série de 8 photographies narratives,interrogeant l'identité et la valeur, à travers notre rapport au matériel entre être et avoir, création et consommation, et appelle l’être et la relation à s'interroger, à se renouveler plutôt qu’à se remplacer, en passant par le changement.





Un incroyable lit lourd et léger à la fois
Le lit à rêver les yeux ouverts
(sculpture métal avec installation lumineuse intégrée, 2011)

Le lit à rêver les yeux ouverts est un espace temps alternatif, espace de liberté, de déconnection, de rupture pour se poser, se ressourcer, imaginer d'autres possibles, retrouver ses forces, son énergie, sa capacité à rêver. Moyen d'accès à des territoires nouveaux, in-imaginés et inimaginables avant que ne soit venu le temps du changement.  

Réalisé à partir de matériaux de récupération, il symbolise la transformation d'un existant, qui ne peut plus être, en quelque chose de nouveau.

Les perles métalliques sont symboles des changements intérieurs qui permettront le changement.

Des portraits expressionnistes
Autoportraits métaphoriques (2010, 2011,2012)
Série d'acryliques sur toile. 
Visions métaphoriques, au-delà du monde visible. Les tableaux questionnement nos liens au réel comme assujettis à la vision singulière de chacun, c'est-à-dire au fonctionnement du cerveau en tant que représentation du monde et réciproquement.

 


Mais que fait une armoire au bord de l'eau ?


L'armoire à écouter (Armoire ancienne provenant de la Communauté Emmaüs de Hédé, équipée, installation sonore, 2010)


Installation sonore réalisée à partir d'extraits de films à écouter dans une armoire. Une armoire dans laquelle on se sent bien, proche de la réalité environnante, tout en la percevant feutrée, atténuée, adoucie. Un temps pour soi, pour la société pour se rappeler qu'il est bon, nécessaire, voire vital de rêver.







Seulement du papier blanc ?
Le parcours de soin

(Installation éphémère d’une centaine d’oiseaux de papier blanc dans  les serres de l’Hôpital Guillaume Régnier à RENNES, 2010)

Avec les services d'arthérapie du CHGR à Rennes, installation d'oiseaux de papiers blanc dans les serres. Le temps de la visite et le parcours matérialisent le parcours de soin vers un nouveau départ et souvent une libération.



Une porte
Voyages de l'imaginaire (2003)

Série d'acryliques sur toile.
L'objet devient le point de départ au voyage de la pensée vers un ailleurs imaginaire. Espace-temps de liberté et de ré-invention du monde, prémisse à l'action. Le voyage reste mystérieux mais révèle, à qui veut bien chercher, certains de ses secrets.


Des poèmes sans mots
Poèmes à la japonaise (2000)

Aquarelles sur papier

Le poème achevé révèle dans le même temps, l'immuable - l'éternité qui nous déborde - et le fugitif - l'éphémère qui nous traverse.